L’anti fragilité chez les abeilles, une piste pour améliorer les relations au travail

Des tires au flanc dans la ruche.

Améliorer les relations de travail

Le fonctionnement sociétal de la ruche est réputé pour être rigoureux, structuré, organisé et performant. 

Lorsque l’on y regarde de plus près, la magie se dissipe quelque peu.

La ruche est en fait un ensemble d’individu différents, aux caractéristiques et aux compétences bien diverses. 

La diversité d’engagement au service de la performance.

Savais-tu par exemple, que toutes les ouvrières ne travaillent pas.

Même au plus fort de la journée, certaines d’entre elles, se reposent pendant que d’autres butinent des centaines de fleurs. 

En terme de productivité, les faux bourdons sont le plus bel exemple du non travail. Ils se prélassent toute la journée dans la ruche et consomment beaucoup plus de miel que les ouvrières. 

Pourtant et la paresse de certaines des butineuses et l’inactivité totale des faux bourdons sont essentielles au fonctionnement de la ruche. 

L’une pour permettre à l’ensemble des ouvrières de jouer sur l’intensité plutôt que sur la durée.

La deuxième car cette inactivité est tout à fait justifier. Pour assurer la pérennité de l’espèce, les faux bourdon ont un rôle bien différent au sein de la ruche, celui d’assurer la Reproduction plutôt que la production. 

Que doit – on en conclure ? Que les personnes qui travaillent moins que les autres sont nécessaires dans nos organisations. Je le crois profondément. 

Un système apprenant s’améliore quand il est secoué. 

Quoi de mieux pour faire progresser son équipe que de la soumettre à un stress progressif. Je dis progressif car il est autant nécessaire de générer du stress que de ménager la progression. 

L’ennemie du management est la rupture, celui de la nature aussi. Soumis à une tempête, l’arbre se rompt. Soumis à du vent léger mais continue, l’arbre pousse en se penchant. 

Ce que la nature nous apprend, c’est que le concept d’anti fragilité permet de s’améliorer. C’est particulièrement vrai dans les relations humaines, les divergences de profil, d’opinion, de communication font progresser l’organisation tout entière. 

Tout l’art de management est alors de « manager » ces profils différents en évitant le conflit. 

Mais alors comment faire pour améliorer les relations au travail ? 

Il n’y a pas vraiment de secret caché, mais il y a une règle indéniable. 

Faire tomber son égo pour comprendre le fait suivant : 

L’acceptation de la différence permet l’implémentation d’un processus puissant au sein des organisations par le simple fait qu’elle questionne le dit processus. 

Pour mettre en application ses notions, rien de plus facile de participer à un atelier cohésion de Melissae formation

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